LaChine, premier pays le plus peuplĂ© au monde. Bien que le nombre d'habitants soit amenĂ© Ă dĂ©cliner dans les prochaines annĂ©es, la Chine a tout de mĂȘme enregistrĂ© une croissance dĂ©mographique de 0.53 % par an entre 2010 et 2020. De 670 millions d'habitants Ă peine en 1960, le pays compte aujourd'hui 1,402 milliard d'habitants.
Lepeuple le plus vieux du monde Suivre cet auteur Ăvelyne Dourille-Feer Dans LâĂ©conomie du Japon (2005) , pages 75 Ă 85
Unindice appelĂ© World Giving Index permet dâĂ©valuer chaque annĂ©e la gĂ©nĂ©rositĂ© des pays. En 2016, câĂ©tait la Birmanie qui arrivait en tĂȘte du classement.___
Vay Tiá»n Nhanh. International Ănergies fossiles Une loi adoptĂ©e jeudi interdit la vente de voitures neuves diesel ou Ă essence dâici Ă treize ans dans cet Etat qui est le plus grand marchĂ© des Etats-Unis. La Californie, Etat considĂ©rĂ© aux Etats-Unis comme Ă©tant Ă la pointe des efforts en matiĂšre de transition Ă©nergĂ©tique, a adoptĂ© jeudi 25 aoĂ»t une loi obligeant les vĂ©hicules neufs Ă ne pas Ă©mettre de gaz polluants au plus tard en 2035. LâaccĂ©lĂ©ration rapide du nombre de vĂ©hicules Ă zĂ©ro Ă©mission sur nos routes et autoroutes permettra de rĂ©duire trĂšs fortement les Ă©missions et la pollution pour tous les Californiens », a soulignĂ© dans un communiquĂ© Liane Randolph, prĂ©sidente du Bureau californien chargĂ© de la qualitĂ© de lâair California Air Resources Board, CARB, qui a approuvĂ© la mesure. Le texte, qui va interdire de fait la vente de voitures neuves diesel ou Ă essence Ă partir de 2035, officialise les objectifs fixĂ©s en septembre 2020 par le gouverneur dĂ©mocrate de lâEtat, Gavin Newsom. DĂšs 2026, un tiers des ventes de voitures en Californie devra concerner des vĂ©hicules zĂ©ro Ă©mission » â soit des vĂ©hicules roulant Ă lâĂ©lectricitĂ©, Ă lâhydrogĂšne et certains vĂ©hicules hybrides â et il devra sâagir des deux tiers des ventes dâici Ă 2030. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s La voiture Ă©lectrique, meilleure pour le climat, moins bonne pour lâemploi Un calendrier ambitieux mais atteignable » Le calendrier est ambitieux mais atteignable lorsquâun enfant nĂ© cette annĂ©e sera en Ăąge dâaller au collĂšge, seuls des vĂ©hicules Ă zĂ©ro Ă©mission et un nombre limitĂ© de vĂ©hicules hybrides rechargeables seront disponibles Ă la vente pour les voitures neuves en Californie », a notĂ© le CARB. Le bureau estime Ă©galement que dâici Ă 2037, la nouvelle norme permettra une rĂ©duction de 25 % des brouillards de pollution Ă©manant de vĂ©hicules lĂ©gers. Cela bĂ©nĂ©ficiera Ă tous les Californiens, mais particuliĂšrement aux communautĂ©s les plus accablĂ©es en matiĂšre Ă©conomique et environnementale, le long des autoroutes et des autres voies Ă forte circulation », a ajoutĂ© le CARB. Cet organisme argue Ă©galement que, de 2026 Ă 2040, la nouvelle rĂ©glementation permettra dâĂ©viter 1 290 dĂ©cĂšs dus Ă des maladies cardiopulmonaires. Le gouverneur dĂ©mocrate de lâEtat, Gavin Newsom, a saluĂ© lâadoption de cette mesure. La rĂ©duction du nombre de vĂ©hicules polluants sur les routes reprĂ©sente lâĂ©quivalent des Ă©missions causĂ©es par 915 millions de barils de pĂ©trole ». Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s Remplacer les vĂ©hicules les plus polluants par des vĂ©hicules Ă©lectriques ne rĂ©soudra pas tous les enjeux de la voiture en ville » Le plus grand marchĂ© des Etats-Unis La Californie avec ses plus de quarante millions de consommateurs est le plus grand marchĂ© des Etats-Unis et ses normes ont un impact sur la production manufacturiĂšre Ă travers le pays. General Motors avait dĂ©jĂ annoncĂ© en janvier 2021 son intention de ne plus construire dâici Ă 2035 de voitures Ă Ă©missions polluantes mĂȘme si le groupe ne sâest pas ouvertement engagĂ© Ă nâoffrir que des vĂ©hicules Ă©lectriques dans treize ans. Lâadoption de cette mesure en Californie intervient alors que le prĂ©sident, Joe Biden, a promulguĂ© la semaine derniĂšre un vaste plan dâinvestissement sur le climat et la santĂ©, qui comprend une enveloppe de 370 milliards de dollars pour rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă effet de serre de 40 % dâici Ă 2030. Ces derniĂšres annĂ©es, de nombreux pays ont tentĂ© de limiter la pollution venant du secteur automobile. Le Royaume-Uni, Singapour et IsraĂ«l se sont engagĂ©s Ă la fin des ventes de nouveaux vĂ©hicules essence ou diesel dâici Ă 2030, et la NorvĂšge a pris cet engagement pour 2025. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s Automobile la Californie, champ de bataille du zĂ©ro Ă©mission » Le Monde avec AFP
Des rĂ©fugiĂ©s Rohingyas manifestent dans un camp de rĂ©fugiĂ©s Ă Ukhia, au Bangladesh, le 25 aoĂ»t 2022 uz Zaman A grand renfort de banderoles et de slogans, cette communautĂ© majoritairement musulmane s'est rassemblĂ©e dans le dĂ©dale de Cox's Bazar, plus grand camp de rĂ©fugiĂ©s au monde. Nombreux en ont profitĂ© pour exiger l'abrogation d'une loi birmane de 1982, qui les a privĂ©s de leur citoyennetĂ© dans leur pays d'origine, Ă majoritĂ© bouddhiste. "DĂšs que nous aurons retrouvĂ© nos droits en Birmanie, nous aimerions rentrer chez nous", souhaite Zahid Hossain, 65 ans. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Environ Rohingyas ont fui une brutale offensive, lancĂ©e par l'armĂ©e en Birmanie, il y a exactement cinq ans jeudi, et ont trouvĂ© asile au Bangladesh voisin, oĂč se trouvaient dĂ©jĂ plus de rĂ©fugiĂ©s, victimes de prĂ©cĂ©dentes violences. Ces milliers de Rohingyas, pour la plupart vĂȘtus d'une chemise et longyi sarong traditionnels birmans, se sont alignĂ©s pacifiquement pour cette "JournĂ©e de commĂ©moration du gĂ©nocide". "Des gĂ©nĂ©rations pourraient ĂȘtre affectĂ©es si nous manquons Ă notre obligation de dĂ©fendre les Rohingyas et tous les habitants de Birmanie, leurs droits fondamentaux et leur dignitĂ©", dĂ©clarait jeudi Noeleen Heyzer, Ă©missaire de l'Onu pour la Birmanie, aprĂšs une visite dans les camps. - "Ă©gorgĂ©e" - En mars, les Etats-Unis ont pour la premiĂšre fois reconnu que des Rohingyas avaient Ă©tĂ© victimes d'un "gĂ©nocide" perpĂ©trĂ© par l'armĂ©e birmane. "Seuls les Rohingyas peuvent comprendre la douleur du 25 aoĂ»t. Il y a cinq ans, ce jour-lĂ , prĂšs d'un million de Rohingyas ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s. Ce jour-lĂ , en 2017, plus de 300 de nos villages ont Ă©tĂ© rĂ©duits en cendres", dĂ©clare Maung Sawyedollah, un jeune chef communautaire, en tĂȘte du cortĂšge Ă Kutupalong. Les Rohingyas survivent, entassĂ©s dans des camps insalubres, et refusent de retourner en Birmanie tant qu'ils n'auront pas obtenu des droits de citoyennetĂ© et des garanties de sĂ©curitĂ©. "Tout ce que nous voulons, c'est un retour sĂ»r et digne dans notre patrie", explique Sayed Ullah, un haut responsable de la communautĂ© rohingya. "Malheureusement, nos appels restent lettre morte". "La communautĂ© internationale ne fait rien. Ici, dans les camps, nous moisissons sous des abris de bĂąches et de bambous, nous survivons Ă peine grĂące Ă l'aide sociale", dĂ©plore-t-il. Des veuves, des mĂšres qui ont perdu leur enfants, des victimes de viols, pleurent au souvenir des horreurs subies. "Ils ont brĂ»lĂ© notre maison. Ma mĂšre s'Ă©tait terrĂ©e dans la maison. Ils l'ont traĂźnĂ©e dehors. Ils lui ont d'abord coupĂ© les mains, puis l'ont Ă©gorgĂ©e", se souvient Sufia Khatun, 42 ans. - "Prison pour Rohingyas" -Le Bangladesh refuse de pĂ©renniser la prĂ©sence de ces centaines de milliers de rĂ©fugiĂ©s. Pour dĂ©sengorger les camps, Dacca a dĂ©jĂ fait transfĂ©rer quelque rĂ©fugiĂ©s sur Bhashan Char, un Ăźlot dĂ©sert, aux conditions naturelles hostiles, dans le golfe du Bengale. Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres du Bangladesh, Abdul Momen, arguant de "problĂšmes environnementaux, sociaux et Ă©conomiques" causĂ©s par l'afflux de Rohingyas, juge que "le rapatriement volontaire et durable est la seule solution Ă la crise". La Haute-commissaire de l'ONU aux droits humains, Michelle Bachelet, a toutefois prĂ©venu la semaine derniĂšre que "les conditions ne sont pas rĂ©unies pour les retours" en Birmanie, rĂ©gie depuis l'an dernier par une junte militaire Ă la suite d'un coup d'Etat. Mais la situation sanitaire se dĂ©grade dans les camps, selon une enquĂȘte publiĂ©e jeudi par MĂ©decins sans frontiĂšres MSF, oĂč les cas de dysenterie ont augmentĂ© de 50% par rapport Ă 2019 et les cas d'infections cutanĂ©es, comme la gale, explosent. Les dĂ©parts de feu y sont Ă©galement frĂ©quents. En 2021, une quinzaine de personnes ont perdu la vie dans un incendie gigantesque. Quelque 560 personnes avaient Ă©tĂ© blessĂ©es et jusqu'Ă familles, soit plus de personnes, avaient Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es. Les Rohingyas s'inquiĂštent aussi de la criminalitĂ© qui ne cesse d'augmenter. Plus de 100 meurtres ont Ă©tĂ© commis en cinq ans, dont des chefs communautaires abattus rĂ©cemment, probablement ciblĂ©s par des vendettas d'insurgĂ©s. Les jeunes, sans perspectives d'avenir, n'ayant pas le droit de sortir des camps ni de travailler, sont livrĂ©s Ă l'ennui. Ce sont des recrues faciles pour toutes sortes de trafics et d'activitĂ©s criminelles aux consĂ©quences dramatiques. Sous couvert de l'anonymat, redoutant des reprĂ©sailles de la police bangladaise, un jeune leader communautaire se plaint de leur rĂ©clusion dans ces camps "cernĂ©s de barbelĂ©s". "C'est une prison pour Rohingyas." Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Pr SonguĂ© Diouf Le rĂ©fĂ©rendum du peuple, câĂ©tait la rĂ©duction du mandat Ă 5 ans» Le professeur de philosophie, Elhadj SonguĂ© Diouf a analysĂ© la non tenue de la promesse prĂ©sidentielle de ramener le mandat en cours Ă 5 ans. Lorsque la parole du chef de lâEtat, qui doit ĂȘtre doublement sacrĂ©e et symbolique perd sa sacralitĂ©, je dis quâil y a matiĂšre Ă rĂ©flĂ©chir. Pour moi, il y avait deux rĂ©fĂ©rendums. Celui du peuple et celui des politiciens. Donc je dis que la consultation du 20 mars prochain câest le rĂ©fĂ©rendum des politiciens. Celui du peuple, câĂ©tait simplement la rĂ©duction du mandat Ă 5 ans applicable Ă celui qui est en cours. Toute autre perspective est complĂštement en rupture avec les aspirations du peuple», dĂ©clare-t-il dans Le a jugĂ© grave le fait que la constitution soit, aujourdâhui, au SĂ©nĂ©gal, au-dessus du peuple souverain Dans tous les cas, câest trĂšs grave. Nous avons rĂ©alisĂ© le miracle de faire en sorte que la constitution soit au-dessus du peuple, alors que nous lâavons enfantĂ©e et engendrĂ©e. Aujourdâhui, elle ne correspond plus Ă nos aspirations. Sur cette question prĂ©cise du mandat, ils disaient que câĂ©tait un consensus que nous souhaitions avec le chef de lâEtat quâon fasse les 5 ans, quâon entre ensemble dans lâhistoire et que le SĂ©nĂ©gal soit confortĂ© dans sa tradition de leadership en matiĂšre de dĂ©mocratie en Afrique et mĂȘme, dans le monde". Mais, malheureusement on invoque des dispositions de la constitution qui empĂȘcheraient un peuple de rĂ©aliser ses aspirations. Et, je crois que dans tous les pays dĂ©mocratiques, câest le peuple qui est au-dessus de la constitution. Il me semble quâelle est en dĂ©phase avec le peuple», regrette M. SonguĂ© Diouf.
le peuple le plus malhonnĂȘte du monde